Les papillons : des merveilles à protéger



Les papillons sont des indicateurs précieux. Ils nous renseignent sur la qualité des divers milieux qu'ils habitent. Selon leur diversité ou leur rareté, ils révèlent l'état de santé de notre environnement.
En France, leur lieux de prédilection sont : les bocages, les prés fleuris, les prairies humides, les friches, les bois, les talus, les bords de routes et les bords de ruisseaux.


Il existe différentes espèces de papillons. Elle ont des exigences écologiques précises. Ce sont les aires ensoleillées, abritées des vents, où poussent des plantes spécifiques dont se nourrissent les chenilles qui ont leurs faveurs. Les papillons jouent un rôle essentiel dans la pollinisation; en allant de fleur en fleur pour en extraire le nectar, ils répandent des graines de pollen indispensables à la reproduction des fleurs.

Toutefois de gros problèmes sont apparus depuis ces vingt dernières années. En raison d'une dégradation de leur  habitat, certaines espèces ont disparu ou tendent à disparaître. La principale raison à cette disparition est l'activité humaine : arrachage des haies, assèchement des zones humides, monoculture intensive, usage abusif de pesticide, pollution.

Il est donc urgent de réagir. En 2006, l'Observatoire des papillons de jardin fut créé par une association nommée Noé Conservation, en partenariat avec le Muséum national d'histoire naturelle et la fondation Nicolas Hulot.


Où peut-on apercevoir les papillons? Pas très loin de chez nous! Ils fréquentent chaque année nos jardins d'été. 90% des français disposent d'un coin de nature : parc, jardin, terrasse, balcon. Autrefois les jardins de curé étaient florissants. A cette époque foisonnaient les herbes folles, les fleurs, les plantes aromatiques, les arbustes mi-sauvages tels que le buddleja.

Parmi les papillons encore courants aujourd'hui, on retrouve le paon du jour, le vulcain, la petite tortue dont les chenilles se nourrissent d'orties.
Le machaon préfère les carottes et le fenouil, le cuivré aime l'oseille et la renouée et le flambé dévore prunelliers et prunus.




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