Fabriquer son terreau

Vous élevez un porc, des lapins, ils font du fumier. Sur les routes de campagne, vous pouvez ramasser le crottin de cheval, du bois, des herbes, des fougères et autres herbes sèches ou vertes; votre jardin produit naturellement trop de mauvaises herbes.
Toutes ces matières, mises en tas, fermentent, se consomment vite, mais encore faut-il qu'elles soient préparées d'une certaine façon.

Disposez par lits les fumiers, les herbes sèches ou vertes, les balayures, les raclures, piétinez, arrosez quelquefois par la chaleur pour hâter la pourriture de tous ces matériaux.
Si vous commencez cette besogne au printemps, et, si à l'automne, vous prenez soin de défaire le tas, de le remuer et de le refaire en placant au milieu les parties les moins décomposées, le printemps d'après vous aurez du terreau, pas encore fait, mais suffisamment bon pour charger couche et recouvrir les semences.

Chaque année, faites un nouveau compost en vous y prenant de la même manière. Indépendamment du terreau obtenu par les fumiers et autres substances mises en tas, vouis aurez encore chaque année à l'automne, celui qui proviendra de fumiers et feuilles avec lesquels vous avez établi votre couche au printemps d'avant.

Le terreau de feuilles


Un cadeau tombé du ciel

A l’automne, les arbres se parent de leurs plus belles couleurs. Mais dès que ce spectacle prend fin, la corvée de ramassage commence sur les pelouses et dans les allées ... 

Si vous pensez que les feuilles mortes ne sont qu’un déchet inutile, détrompez-vous ! 
C’est un véritable cadeau tombé du ciel pour le jardinier. 

Compost, terreau de feuilles ou paillis, les feuilles d’automne ont de nombreuses utilisations possibles. Alors, à vos râteaux ! 

Compost et terreau de feuille

Dans la nature, les feuilles mortes, riches en lignine, jouent un rôle très important dans l’élaboration de l’humus. Dans votre jardin aussi, elles peuvent vous fournir une source d’humus gratuite et rendre votre terre plus fertile. 

Pour en profiter, vous pouvez incorporer ces feuilles à votre tas de compost avec vos tontes de pelouse et vos déchets végétaux. 

Vous pouvez aussi faire du terreau de feuilles : 
- ramassez les feuilles encore humides et faites-en un tas 
- mélangez-les avec des branchages hachés pour faciliter la pénétration de l’air 
- broyez les feuilles les plus coriaces (hêtre, chêne, noyer, châtaignier…) avant de les composter 
- brassez ce compost au printemps. 

Au bout d’un an, vous obtiendrez un terreau de bonne qualité utilisable aussi bien dans les plates-bandes qu’au potager. Et en plus, c’est gratuit ! 
Au bout de 2 ans, ce compost sera très fin et vous pourrez l’utiliser pour vos semis, boutures et plantations. 

Un paillis naturel et gratuit

Vous pouvez aussi utiliser les feuilles mortes pour pailler les plantes qui craignent le froid. C’est un paillage naturel et gratuit ! 

Non seulement ce paillis protégera vos cultures des rigueurs de l’hiver mais il enrichira la terre ! Il fournira à vos plantes (arbustes, rosiers et fleurs) de la matière organique, en se décomposant lentement. 

Veillez à ne pas asphyxier les petites plantes comme les vivaces et les bulbes avec des feuilles trop grandes ; si nécessaire, broyez les feuilles les plus larges. 

A noter : si les feuilles peuvent être très utiles, il ne faut pas utiliser les feuilles malades, notamment celles des arbres fruitiers, car elles peuvent propager la maladie. 

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